Jésus revient bientôt, mais non comme la première fois, comme un petit enfant à Bethléem. Il ne montera pas à Jérusalem pour que les disciples louent Dieu à haute voix, et crient: “Hosanna !”
Il revient dans la gloire du Père et avec tous les anges. Le ciel entier sera vide alors de tous les anges, tandis que les saints l’attendront, les regards dirigés vers la nuée, comme ces hommes de Galilée lorsqu’il monta vers son Père du mont des Oliviers. Seuls, à ce moment-là, ceux qui sont saints, ceux qui l’ont suivi fidèlement, pousseront des cris de joie en le voyant. “Voici, diront-ils, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, et c’est lui qui nous sauve.” (Ésaïe 25:9). Et ils seront changés “en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette”, cette trompette qui réveillera les saints endormis et les fera sortir de la poussière, revêtus d’immortalité, et s’écriant: “Victoire ! Victoire sur la mort et sur le tombeau !” Les saints transformés seront alors enlevés ensemble avec les anges à la rencontre du Seigneur dans les airs, pour n’être plus jamais séparés de Celui qu’ils aiment.
Avec une telle perspective devant nous, une espérance aussi glorieuse, une telle rédemption obtenue par Jésus en versant son sang, nous tairons-nous, nous chrétiens ? Ne louerons-nous pas à haute voix le Seigneur, comme les disciples lorsque Jésus faisait son entrée à Jérusalem ? N’annoncerons nous pas son proche retour ? La perspective qui est devant nous n’est-elle pas bien plus glorieuse que celle des premiers disciples ? Qui oserait nous empêcher de glorifier Dieu, même à haute voix, alors que nous avons une telle espérance, débordante d’immortalité et de gloire ? En Christ, nous avons gouté au don céleste, nous avons eu un avant-goût du monde à venir et nous en avons la nostalgie.
Il revient bientot mes freres et soeurs.